TIRAGE PHOTOS ET IMPRESSION

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Du 20x20 au 100x150 cm.
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Gueule d’Ange – Numéro 1 – Pierre Terrasson, Cali Rézo
Cali Rézo, peintre numérique, et Pierre Terrasson, photographe
Cali, infographiste, dessinatrice, blogueuse très (ré)créative, possède un talent incontestable pour planter le décor de son univers hypersensible, où se mêlent références et réflexion artistique. Une artiste à découvrir et à suivre !
Pierre, un répertoire plutôt impressionnant pour ce photographe très rock’n’roll qui tourne autour de la scène et du studio pour immortaliser les talents en devenir et les monstres sacrés de la musique.
Son fil rouge : l’énergie.
- Mois de parution :
Mai 2006
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Cali Rézo, l'âme et la manière
Lorsque Cali sort diplômée de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris en 1992, elle choisit d’enrichir son talent d’illustratrice par des compétences numériques, en s’orientant vers les applications de l’image de synthèse.
Aujourd’hui, elle exerce en tant qu’infographiste free-lance, intervenant dans plusieurs domaines : illustration pour la presse papier (Femina magazine, Computer Arts, Création Numérique), illustration interactive (CD-ROM éducatifs chez VV), ou encore mapping pour la publicité et le cinéma.
Très indépendante, même dans ses œuvres de commande, Cali parvient à préserver son univers personnel de toute déformation commerciale. Son travail est guidé par une introspection sincère, qui constitue le fil rouge de ses images.
Son usage de la couleur — équilibré et apparemment simple — offre un impact visuel immédiat. Mais ce sont surtout les jeux de lumière et de textures qui occupent une place centrale dans son univers, aux côtés de ses hommages personnels (amis, famille, artistes de référence) et de ses plaisirs récurrents : déguisements, rêveries aquatiques, références cinématographiques.
Souvent présente elle-même dans ses mises en scène (par commodité, naturellement), Cali aborde dans son travail le romantisme, l’orientalisme, la langueur, et bien d’autres aspects plus caressants et fantaisistes qu’elle vous invite à découvrir sur son site et son blog, tous deux très complets (voir pages suivantes).
Ses méthodes de travail
Cali explique fréquemment ses méthodes à un public étonné par le rendu de ses œuvres, souvent perçues comme des photographies retouchées. Si elle utilise Photoshop et photographie la pose et l’ambiance choisies pour conserver une référence — une pratique qui, depuis plus d’un siècle, épargne bien des heures aux modèles —, elle peint et compose numériquement, maîtrisant parfaitement les outils actuels.
Cette technique lui permet de bénéficier des avantages du numérique (gain de temps, fidélité des couleurs, reproduction aisée) et de proposer des prix de vente accessibles, sans prétention. Un « pas à pas animé » est disponible sur chacun de ses deux sites pour en témoigner.
Trois étapes d’un « pas à pas »
Sur son site, Cali propose une partie professionnelle, qui regroupe ses publications et travaux encadrés par son agent, ainsi qu’un espace plus personnel dédié à ses peintures. Certaines œuvres sont commandables jusqu’au format 40 × 60 cm, classées par modèles ou moments colorés.
Vous y trouverez également un répertoire précieux de liens vers des créatifs amis ou admirés, parfait pour prolonger la découverte.
Le blog : De l’autre côté des cailloux
Sous une forme ludique et très vivante, les rubriques du blog de Cali, intitulé De l’autre côté des cailloux, prolongent sa réflexion sur l’image, les expérimentations et les plaisirs visuels. C’est un univers à part, sensible, entre humour léger et poésie intime.
Intelligent, touchant et drôle, ce blog pas très zen possède les qualités d’un espace créatif idéal : imagination foisonnante, mises à jour régulières, sincérité de l’artiste et véritable sens de l’échange.
À travers des chemins multiples — sensorialité, mémoire, création, attachement, envies — Cali nous invite à porter un regard plus attentif, plus empathique, sur ce qui nous entoure. C’est sans surprise que son site est devenu un lieu de passage privilégié pour les imaginatifs de tous horizons, qui en nourrissent la fraîcheur.
De l’autre côté des cailloux a su séduire un large public en ligne : il s’est même classé 2ᵉ au concours des blogs de l’année 2005, et sa popularité ne cesse de croître.
En parcourant ces deux sites, vous croiserez un scrapbook virtuel (Passé Composé), des questionnaires-collages existentiels (par exemple : 7 choses que vous voulez faire avant de mourir, ce que je ne sais pas / ce que je ne veux pas…), une radio préenregistrée créée par l’un des complices talentueux de Cali (cf. www.zanorg.com), une boutique en ligne de calligraphies imprimées d’allure tribale, ainsi qu’une sélection de liens vers d’autres blogs souvent très pros et toujours inspirés.
Je n’ai pas besoin de vous dire à quel point Cali m’a séduit… Je me contenterai de vous inviter à découvrir son univers, et de glisser au passage que cette artiste discrète exposerait avec plaisir sur des murs bienveillants… Avis aux amateurs !
Pierre Terrasson, l’œil libre
Pierre Terrasson est un photographe qu’on ne peut pas réduire à un style ou une spécialité. Actif dans le monde musical depuis plus de 25 ans, il s’est également illustré dans les domaines de la mode, de la publicité, du reportage, de la mise en scène, et même de la réalisation. Épris de liberté, il a toujours eu un faible pour l’univers du rock.
Un choix plus social que musical
La musique, il la connaît bien — son père dirigeait l’Opéra du Rhin. Pourtant, s’il est devenu l’un des photographes majeurs du rock et de la variété dans les années 80, ce n’est pas par passion musicale. Il ne joue d’aucun instrument et n’a jamais été particulièrement attiré par ces genres. Ce qui l’a séduit à l’époque, c’est l’atmosphère, l’énergie subversive et l’élan de liberté que ce milieu dégageait.
Aujourd’hui encore, lorsqu’il photographie les Strokes ou des groupes de rap, ou qu’il tourne le premier clip du groupe corse « Qui », c’est toujours dans cette logique de résistance au conformisme plus que pour l’attrait musical.
« Je préfère photographier les Strokes que The Cure. D’ailleurs, personne ne me le propose. Ils n’ont plus rien à voir avec leurs origines. J’ai photographié Robert Smith à Londres en 1983, à l’époque où il accompagnait encore Siouxsie. Le photographier aujourd’hui a moins d’intérêt. »
Rock et variété : un patrimoine visuel archivé
Entre 1980 et 1990, Pierre Terrasson collabore avec les grands titres de la presse rock et généraliste : Rock en Stock, Rock & Folk, Best, The Sound, Guitares & Claviers, Paroles et Musiques, Libération… Il photographie la plupart des figures marquantes de l’époque : The Cure, Taxi Girl, Oberkampf, Orchestre Rouge, Marc Seberg, Higelin, Bashung, Renaud, Lavilliers, Kat Onoma, Scorpions, AC/DC, Motörhead, Mötley Crüe, etc.
« Et puis j’en ai eu marre de courir les hôtels, d’enchaîner les concerts et les interviews. J’amassais des images comme des trophées, je perdais peu à peu ma liberté. J’ai préféré privilégier la relation à la célébrité. Entre cinq minutes avec Lou Reed et une année avec Vanessa Paradis, j’ai choisi Vanessa. »
Il suit Vanessa Paradis sur le tournage de Noce Blanche, réalise la couverture de Paris Match et les pochettes de ses premiers singles. Puis viennent Elsa, Jil Caplan, Carole Laure, Patrick Bruel…
Ses milliers de clichés, souvent exclusifs, sont archivés, classés et gérés par Christiane, sa compagne, véritable mémoire vive du studio. Ce fonds iconographique est devenu une référence pour la presse. Les unes de VSD, Chorus, Paris Match, France Gall, Balavoine, Gainsbourg, Bruel… c’est lui. Pas une semaine ne passe sans qu’un éditeur ou un magazine ne sollicite ses archives.
Studio, mise en scène et liberté
Son studio-atelier, situé à Aubervilliers, lui a été attribué par le ministère de la Culture à sa sortie des Beaux-Arts. Un duplex de 150 m², 5 m sous plafond, niché dans un HLM. Il y travaille toujours aujourd’hui.
« Avoir un studio en 2025, alors que les photos se vendent moins qu’en 1980, c’est sans doute une hérésie. Mais j’y tiens. La photo est un vrai métier, avec sa part manuelle. Ce n’est pas qu’un concept. J’ai besoin du labo, de la chimie, de construire des décors, de maîtriser les éclairages. »
Pour Pierre Terrasson, il faut savoir tout faire : reportage, portrait, mise en scène. Il collabore aussi bien avec de grandes marques comme Honda qu’avec des magazines indépendants comme Respect. La photo de studio représente un tiers de sa production : publicité, pochettes d’album, affiches, presse people.
Il réalise aussi des clips, comme ceux de Lucid Beausonge, des Infidèles, ou encore du groupe « Qui », tourné en 16 mm avec l’ancien champion du monde de boxe Fabrice Bénichou dans le rôle principal.
Une certaine nostalgie de l’argentique
Pierre Terrasson vit une forme de tristesse face à la disparition progressive des supports traditionnels :
« Agfa a disparu, Kodak a arrêté la Technical Pan, Polaroid a sabordé le Polapan… Le numérique s’impose partout. »
Il continue pourtant de tirer ses images sur papier à grade fixe, travaille au Hasselblad 500 CM, et conduit toujours sa Volkswagen Karmann Ghia. Il tient à ces pratiques, tout en continuant de s’ouvrir à la jeunesse — celle de sa fille Julie, cinéaste prometteuse, qui prépare un long-métrage et l’a embarqué comme premier assistant.
Et bien sûr, celle des Strokes et des jeunes rappeurs, qui viennent chercher chez lui des images puissantes, souvent subversives.
« Je suis très indépendant. Mes expériences en agence n’ont jamais été concluantes. En 1980, l’une d’elles a même égaré tout un reportage noir et blanc sur Klaus Nomi… No comment. »

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